Les localisations préférentielles des carcinomes cutanés étant sur les zones photoexposées (tête et cou surtout, décolleté, dos des mains, jambes), elles sont accessibles facilement à un auto examen, parfois juste en se regardant dans la glace.
Le mélanome survenant dans 80% en peau saine et non sur un grain de beauté, une autosurveillance régulière permet la plupart du temps d’en détecter l’apparition assez tôt. Bien sûr le dos n’étant pas accessible à la vue, il faut aussi compter sur le regard de l’entourage de temps en temps.
Pour connaître les modalités d’une bonne autosurveillance, savoir si l’on est une personne à risque de cancer cutané, ou pour connaître les signes visuels qui doivent conduire à une consultation chez le dermatologue, rendez-vous à la rubrique dépistage.
Les localisations préférentielles des carcinomes cutanés étant sur les zones photoexposées (tête et cou surtout, décolleté, dos des mains, jambes), elles sont accessibles facilement à un auto examen, parfois juste en se regardant dans la glace.
Le mélanome survenant dans 80% en peau saine et non sur un grain de beauté, une autosurveillance régulière permet la plupart du temps d’en détecter l’apparition assez tôt. Bien sûr le dos n’étant pas accessible à la vue, il faut aussi compter sur le regard de l’entourage de temps en temps.
Pour connaître les modalités d’une bonne autosurveillance, savoir si l’on est une personne à risque de cancer cutané, ou pour connaître les signes visuels qui doivent conduire à une consultation chez le dermatologue, rendez-vous à la rubrique dépistage.
On ne surveille pas des grains de beauté, mais la peau d’un patient dans son ensemble, et celui qui est le plus à même de se connaître et de détecter une lésion nouvelle ou modifiée, est en première ligne le patient lui-même… à condition d’apprendre à se regarder régulièrement. Renseignez-vous sur la page dépistage.
Le rôle du dermatologue sera de poser un diagnostic et de surveiller plus étroitement des patients à haut risque de cancer cutané et des patients chez qui l’autosurveillance est plus difficile.
On ne surveille pas des grains de beauté, mais la peau d’un patient dans son ensemble, et celui qui est le plus à même de se connaître et de détecter une lésion nouvelle ou modifiée, est en première ligne le patient lui-même… à condition d’apprendre à se regarder régulièrement. Renseignez-vous sur la page dépistage.
Le rôle du dermatologue sera de poser un diagnostic et de surveiller plus étroitement des patients à haut risque de cancer cutané et des patients chez qui l’autosurveillance est plus difficile.
La confusion vient du fait que les mélanomes survenant sur le cuir chevelu ou les plantes des pieds/orteils sont potentiellement plus graves. En effet ils sont souvent agressifs et longtemps non remarqués, donc diagnostiqués tardivement. Mais ces mélanomes surviennent quasiment toujours de toute pièce, sans naevus pré-existant.
Un grain de beauté de la plante des pieds par exemple, n’a donc pas plus de risque que les autres de se transformer, en revanche, comme tous les autres il faut être capable de s’alerter en cas de changement d’aspect.
L’autosurveillance est donc capitale mais parfois difficile sur ces régions, le dermatologue peut alors proposer une exérèse systématique dédouanant de toute surveillance.
La confusion vient du fait que les mélanomes survenant sur le cuir chevelu ou les plantes des pieds/orteils sont potentiellement plus graves. En effet ils sont souvent agressifs et longtemps non remarqués, donc diagnostiqués tardivement. Mais ces mélanomes surviennent quasiment toujours de toute pièce, sans naevus pré-existant.
Un grain de beauté de la plante des pieds par exemple, n’a donc pas plus de risque que les autres de se transformer, en revanche, comme tous les autres il faut être capable de s’alerter en cas de changement d’aspect.
L’autosurveillance est donc capitale mais parfois difficile sur ces régions, le dermatologue peut alors proposer une exérèse systématique dédouanant de toute surveillance.
Il ne faut pas confondre 2 cas de figure qui n’ont rien à voir :
Dans ce dernier cas, le saignement répété au moindre contact est fortement suspect car il signifie qu’il n’y a plus d’épiderme sain permettant de cicatriser en raison d’un envahissement complet par les cellules cancéreuses. Il s’agit alors d’un mélanome potentiellement plus grave et non d’un grain de beauté.
En revanche les traumatismes, même répétés, sur d’authentiques grains de beauté anciens et connus n’entraînent aucun risque de cancérisation, ceci est formellement démontré depuis plusieurs décennies. Le dermatologue enlèvera éventuellement un grain de beauté qui s’accroche régulièrement sur les zones de rasage, d’épilation ou les zones de frottements, parce qu’il est gênant mais pas parce qu’il présente un risque. Si le grain de beauté ne gêne pas (on a peur de l’accrocher mais cela ne se passe jamais !) alors on peut totalement le négliger.
DONC ATTENTION : un soi-disant “grain de beauté” qui saigne régulièrement au moindre contact est très suspect !
Il ne faut pas confondre 2 cas de figure qui n’ont rien à voir :
Dans ce dernier cas, le saignement répété au moindre contact est fortement suspect car il signifie qu’il n’y a plus d’épiderme sain permettant de cicatriser en raison d’un envahissement complet par les cellules cancéreuses. Il s’agit alors d’un mélanome potentiellement plus grave et non d’un grain de beauté.
En revanche les traumatismes, même répétés, sur d’authentiques grains de beauté anciens et connus n’entraînent aucun risque de cancérisation, ceci est formellement démontré depuis plusieurs décennies. Le dermatologue enlèvera éventuellement un grain de beauté qui s’accroche régulièrement sur les zones de rasage, d’épilation ou les zones de frottements, parce qu’il est gênant mais pas parce qu’il présente un risque. Si le grain de beauté ne gêne pas (on a peur de l’accrocher mais cela ne se passe jamais !) alors on peut totalement le négliger.
DONC ATTENTION : un soi-disant “grain de beauté” qui saigne régulièrement au moindre contact est très suspect !
Il faut rester pragmatique : une lésion cutanée est soit maligne, soit bénigne, soit douteuse. Si le doute est :
En cas de modification, la lésion sera enlevée et l’analyse permettra de savoir ce qu’il en est. Si la lésion est contrôlée stable à une ou deux reprises, ce naevus est bénin et n’a pas plus de risque que les autres de dégénérer.
Toutefois, comme tous les autres, s’il devait se modifier au cours des prochaines années, il conviendra de prendre un avis médical.
S’il existait réellement des grains de beauté à risque formel de se transformer en mélanome, il ne faudrait pas les surveiller, mais les enlever préventivement pour faire disparaître le risque ! Seuls 20% des mélanomes surviennent sur un grain de beauté pré-existant, et même dans ce cas, il peut s’agir de n’importe quel grain de beauté, qui est resté “normal” pendant plusieurs années avant de se modifier. Il n’y a donc aucun moyen de prévoir sur quel grain de beauté un mélanome risque d’apparaître. Mais ce n’est pas très grave car 80% des mélanomes surviennent de toute pièce en dehors d’un grain de beauté.
Un mélanome c’est donc le plus souvent quelque chose qui apparaît, qui ressemble à un grain de beauté, mais qui n’est pas un grain de beauté…
Le risque de transformation maligne d’un grain de beauté au cours de la vie est inférieur à 1/700 000…pas de quoi angoisser !
Il faut rester pragmatique : une lésion cutanée est soit maligne, soit bénigne, soit douteuse. Si le doute est :
En cas de modification, la lésion sera enlevée et l’analyse permettra de savoir ce qu’il en est. Si la lésion est contrôlée stable à une ou deux reprises, ce naevus est bénin et n’a pas plus de risque que les autres de dégénérer.
Toutefois, comme tous les autres, s’il devait se modifier au cours des prochaines années, il conviendra de prendre un avis médical.
S’il existait réellement des grains de beauté à risque formel de se transformer en mélanome, il ne faudrait pas les surveiller, mais les enlever préventivement pour faire disparaître le risque ! Seuls 20% des mélanomes surviennent sur un grain de beauté pré-existant, et même dans ce cas, il peut s’agir de n’importe quel grain de beauté, qui est resté “normal” pendant plusieurs années avant de se modifier. Il n’y a donc aucun moyen de prévoir sur quel grain de beauté un mélanome risque d’apparaître. Mais ce n’est pas très grave car 80% des mélanomes surviennent de toute pièce en dehors d’un grain de beauté.
Un mélanome c’est donc le plus souvent quelque chose qui apparaît, qui ressemble à un grain de beauté, mais qui n’est pas un grain de beauté…
Le risque de transformation maligne d’un grain de beauté au cours de la vie est inférieur à 1/700 000…pas de quoi angoisser !