Dépistage

2 circonstances justifient une consultation en accès direct chez le dermatologue (sans forcément passer par le médecin traitant) et sont remboursées intégralement par l’assurance maladie :
une visite systématique de dépistage chez les patients à risque
l’identification d’une lésion suspecte ou douteuse de cancer cutané
 
Les informations et outils présentés permettent de savoir si vous êtes dans l’une ou l’autre de ces circonstances. Si c’est le cas, une prise de rendez-vous directe au secrétariat du cabinet sera possible, avec le motif visite dépistage peau à risque ou lésion suspecte, même si vous n’êtes pas patient du cabinet.

ATTENTION : LES VISITES SYSTEMATIQUES DE DEPISTAGE EN ACCES DIRECT CHEZ LES PATIENTS SANS FACTEUR DE RISQUE SONT SUSCEPTIBLES DE NE PAS ETRE REMBOURSABLES PAR LA SECURITE SOCIALE.

En cas de doute adressez-vous à votre médecin traitant, qui peut juger de l’utilité d’un dépistage ou d’une consultation dédiée lésion suspecte. Des plages sont ainsi réservées par le secrétariat du cabinet afin de proposer des rendez-vous en quelques jours à 3 semaines maximum à ces patients adressés par leur médecin traitant.

Sonnettes d’alarme

La présence de sonnettes d’alarme doit conduire à une consultation lésion suspecte.

Si vous reconnaissez ces sonnettes d’alarme, vous pouvez directement prendre un rendez-vous en appelant le secrétariat du cabinet au 04 71 09 82 99. Vous pouvez également demander l’avis de votre médecin traitant.

Il existe des lésions qui peuvent prendre un aspect préoccupant et alerter, mais qui ne sont pas des cancers. Ce sont des lésions cutanées bénignes.

En cas de doute, l’avis d’un spécialiste permet de rectifier le diagnostic.

Autosurveillance

L’autosurveillance est un principe majeur du dépistage : comment faire ?

L’autosurveillance concerne tout un chacun, facteur de risque de cancer cutané ou pas. Elle est facile à faire, ne nécessite aucun appareillage et permet d’exercer sa mémoire visuelle qui aura une très grande valeur en terme de référence tout au long de la vie. C’est le principe absolu sur lequel repose les éléments d’alerte, et sans lequel ces éléments ne seront identifiés que tardivement ou trop tard.

Les principes sont simples : prendre 2 minutes en sortant de sa douche, tous les 3 ou 4 mois et faire l’effort de se regarder attentivement avec une bonne lumière, et à l’aide d’une glace qui permettra de voir les faces latérales du corps, et dans une certaine mesure le haut du dos et l’arrière des cuisses / jambes.
Au fil du temps le cerveau va mémoriser une image globale qui va servir de référentiel, et qui va permettre assez sûrement de détecter soit un élément nouveau (je n’avais pas ce grain de beauté l’été dernier, ce drôle de bouton a poussé depuis quelques mois) soit la modification d’un élément pré-existant (ce grain de beauté est ancien mais il a changé d’aspect depuis quelques mois, ou il a grandi). Mais alors, si je repère quelque chose, que faire et dois-je m’inquiéter ? Vous pouvez vous référer aux sonnettes d’alarme pour voir si cet élément est suspect et s’il doit conduire à un rendez-vous.
Il est bon que le conjoint regarde de temps en temps le dos de l’autre, puisqu’il s’agit d’une “zone d’ombre” pour l’autosurveillance.

Suis-je une personne à risque ?